Elevage de verrats en Suisse
L’élevage de verrats terminaux (PREMO®, Duroc, Piétrain) ne se concentre que sur un très petit nombre d’exploitations. Que peuvent faire les producteurs de porcelets d’engraissement pour que des verrats continuent à être élevés en Suisse également à l’avenir?
Les détenteurs de porcs profitent de l’important progrès d’élevage élaboré par les éleveurs de verrats des lignées paternelles suisses. Ce progrès d’élevage est intégré par les verrats d’élite dans le niveau de production à travers le sperme IA et les verrats de monte naturelle.
Pour cette raison, des producteurs de porcelets d’engraissement consciencieux achètent leurs verrats de monte naturelle auprès d’un éleveur de verrats s’ils souhaitent que des verrats de pointe continuent à naître, à être élevés et à être testés en Suisse. Aujourd’hui, 20 – 25% des porcs à l’engrais suisses sont issus d’un verrat de monte naturelle. Du point de vue de la rentabilité et de la qualité, ce verrat devrait être de pure race, précieux au niveau zootechnique et d’une performance assurée.
Les CG de SUISAG règlent clairement ce que l’on a le droit ou non de faire avec du sperme de verrats IA. L’utilisation de verrats de saillie de la propre production, qui ont une part en génétique SUISAG de 50 % ou plus (par exemple issus d’un père IA), est uniquement permise si ces verrats élevés de manière autonome sont annoncés à SUISAG et un paiement d’une taxe d’élevage fixée en fonction de la taille de l’exploitation est effectué.
Vous trouverez de plus amples informations dans l’article Elevage de verrats professionnel en Suisse, paru dans l’édition du mois de septembre du journal „Suisseporcs Information”.
